Avec cette exposition le photographe Christophe Charpenel s’engage dans une aventure personnelle.
Il pense et exécute une poétique très particulière grâce aux collages, au positionnement des images au milieu de couleurs, formes et matières.
Le photographe crée un cheminement visuel et scénographique pour faire surgir ses images-photos enchâssées de nuances et de compositions. Triturées, elles éclatent différemment, presque comme une renaissance, ses photographies retravaillées offrent des puissances nouvelles. Il s’agit là d’une approche plasticienne, la narration iconographique n’est pas prioritairement photographique. Le propos est personnel et l’objet est désacralisé.
Par le geste de la déchirure Christophe Charpenel prend le temps de replacer l’histoire de la photo exécutée pour la plonger dans une autre réalité. Collant et superposant, il accumule des scènes où musiciens et musiciennes se déploient dans une nouvelle puissance émotionnelle, donnant alors une forme de théâtralité à l’ensemble; c’est émouvant et ne manque pas d’un trait d’humour. Christophe reconstitue des ambiances et des instants vécus fixés sur la pellicule, il invente des espaces pour loger ses images dans de nouvelles textures. Pour certaines créations il leur donne de la hauteur, tels des totems, des mobiles et des silhouettes géantes.
De la chanteuse Youn Sun Nah en passant par les musiciens Archie Shepp, Nguyên Lê, Ahmad Jamal, Isabel Sörling, Andy Emler et bien d’autres, Christophe Charpenel les invite une seconde fois dans son aventure picturale. Un autre geste pour une nouvelle histoire.
Christophe Charpenel photographie la scène jazz française et internationale depuis une quinzaine d’années. Ses photos sont publiées dans les magazines et les musiciens font appel à lui pour leur communication visuelle et leurs disques.
Vernissage : samedi 10 Septembre à 18h
Dans la dynamique de l’évènement, La Galerie Espace Liberté a accueilli 3 concerts-création:
- Samedi 1er Octobre – Lionel Martin
- Vendredi 14 Octobre – Nguyên Lê
- Vendredi 21 Octobre – Pascal Berne